Le changement de comportement au service de la transition écologique : atouts et limites

Exemple de nud

Liam Smith
Directeur et cofondateur de BehaviourWorks Australia (BWA)

Les approches comportementales, visant à encourager les changements de comportement individuels, apparaissent de plus en plus comme l’une des options « incontournables » face aux enjeux environnementaux. Il s’agit notamment de repenser notre consommation d’eau et d’énergie, d’améliorer les pratiques agricoles, de préserver la biodiversité, de réduire les émissions de GES, etc. Ces approches sont particulièrement efficaces lorsque les individus reçoivent des messages et incitations à différents niveaux, comme le soulignent des expérimentations menées lors de la « sécheresse du millénaire » en Australie.

Toutefois, il convient d’associer ces approches comportementales à d’autres instruments, tels que les réformes réglementaires ou structurelles, et d’encourager la coopération entre les scientifiques spécialisés dans le changement de comportement, les institutions et les gouvernements. Pour obtenir des effets durables, il faudrait par ailleurs faire appel aux sciences comportementales pour établir des diagnostics systémiques, et encourager la multiplication des comportements durables (« spillover »).