Les « obligations de résilience » : un modèle économique pour les infrastructures résilientes

Par Shalini Vaijhala, Shalini Vaijhala, Fondatrice et PDG de re:focus partners, et James Rhodes, Chercheur principal au sein de re:focus partners

Face aux catastrophes naturelles, les gouvernements jouent souvent un rôle d’«assureur de dernier recours ». À ce titre, ils sont appelés à intervenir pour faire face à des sinistres non couverts par les assurances traditionnelles, ainsi que pour coordonner et financer les actions de reconstruction. Avec la hausse de la fréquence et de la gravité des catastrophes naturelles (tempêtes, inondations, feux de forêt), cette tendance devient financièrement non viable pour les gouvernements touchés par des restrictions budgétaires.

Les obligations catastrophe font partie des mécanismes permettant de transférer ce genre de risque vers les marchés financiers. Celles-ci fonctionnent comme une police d’assurance où le titulaire du contrat reçoit un certain montant lorsqu’une catastrophe atteint un seuil prédéfini.

re:focus partners a introduit le concept d’obligation de résilience en vue de compléter le système des obligations catastrophe. Ces nouvelles obligations visent à inciter les villes à investir dans la résilience de façon à réduire le coût humain et financier des catastrophes. Les obligations de résilience ont été conçues pour financer les projets de réduction des risques via un crédit résilience qui transforme les sinistres évités en source de revenus.